Sur les montagnes de Charlevoix
La descente en luge est une activité offerte au centre Le Massif de Charlevoix depuis peu d'années. Il faut réserver plusieurs mois à l'avance pour pouvoir décrocher une réservation. C'est populaire à ce point. Notre tour est enfin arrivée samedi dernier. Dire qu'il a fait un temps superbe, ce jour là, les grands froids sibériens nous ayant quitté que la veille... ouf!!! C'était donc parfait pour une journée plein air en famille avec nos bons vieux z'amis.
Jadis, dans mon enfance, je faisais de la descente exclusivement en toboggan en bois (qu'on appelait ''traîneau'') alors que la luge était plutôt le lot de mes ancêtres. Cette dernière est revenue au goût du jour, pour le plus grand bonheur des jeunes et moins jeunes.
Au bas, le fleuve St-Laurent
Chacun choisit sa luge. Du reste, elles sont toutes pareilles. ;-) Casque et de lunettes sont obligatoires, question de sécurité. On s'exécute sans détour, tout est super organisé au quart de tour. Aussi, n'ayant pu réserver un nombre suffisant de billets, j'ai donc cédé sans hésitation et avec plaisir ma place à Fiston, bien heureux de son sort.
La vingtaine de joyeux lugeurs montera dans l'immense chenille Bombardier qui nous mènera sans encombre au sommet de la montagne. Impressionnant, comme expérience.
On file dans un sentier de plusieurs kilomètres en traversant la forêt de conifères joliment enneigés. Véritable splendeur boréale! Depuis les hublots du véhicule, on y voit, au loin, la plus ancienne chaîne de montagnes au monde, soit les Laurentides. La région présente un visage particulier, en raison de l'impact d'un météorite il y a plusieurs millions d'années. Le spectacle grandiose mérite à lui seul le déplacement, dans ce que j'estime être la plus belle région du Québec. Quoi de mieux que de s'imprégner de l'esprit de la montagne après ce long encabanement des derniers jours en raison des froids records! ;-)
À la demande générale, je m'exécute en prenant illico une p'tite photo de notre clan... moi, je suis la photographe, derrière l'écran. Alors, ne me cherchez pas, là! ;-)) Il s'agit de la p'tite famille de ma meilleure amie et la mienne. On se connait depuis toujours et ils font partie de ma famille élargie. ;-)
Devant le chalet s'attroupe le groupe qui reçoit les instructions de notre sympathique coureur des bois en chef. Il s'impose de savoir comment freiner et emprunter les courbes avec sa luge, et ce, sans foncer sur ses partenaires de jeu. On vise les relations durables, quoi. ;-))
Ma fille était toute ouïe, mon mari aussi. .. et Fiston, lui, visualisait déjà sa descente. ;-))
Une première courte descente, sur quelques mètres, saura vite confirmer l'adresse ou la maladresse des lugeurs, c'est selon. Le tableau en dit long sur le sujet! ;-))
Le groupe remonte à pied la côte pour un prochain départ, le vrai, cette fois avec la bénédiction de l'instructeur.
La descente, d'une longueur de 7,5 km, aura été un pur plaisir pour le groupe... Quant à moi, je descendrai à nouveau en chenille, tout en écoutant le chauffeur me raconter quelques aventures. Je rejoindrai les miens une quarantaine de minutes plus tard.
Dans le chalet des skieurs se trouve une cafétéria, laquelle m'a parue bien populaire.
Un dernier coup d'oeil à l'horizon, pour y constater que le ciel s'assombrit et que la température s'adoucit. Les vents tombent et il va bientôt neiger, ce sera donc bien confortable. Les nordiques savent cela, à l'oeil et au crissement de la neige sous les pieds.
Et voilà que mes amis se pointent devant moi... la récréation est maintenant terminée! ;-)
On quitte la station de ski pour se rendre à la Laiterie Charlevoix, non loin de là, pour se procurer le fromage Le Migneron. Il s'agit là de mon fromage préféré, difficile d'y résister. Bien d'autres choix s'offrent à nous, on se laisse donc tenter.
Rendez-vous maintenant au bucolique village de Baie St-Paul, niché au creux d'une vallée, entre les montagnes et le fleuve. Plusieurs maisons bicentenaires s'y retrouvent. Trooooop beaauuu! L'été, tout y est bien coloré et les artistes du pinceau abondent. L'hiver, les groupes de skieurs et de lugeurs se relaient, d'un week-end à l'autre. Les lieux demeurent bien achalandés.
L'auberge La Grande Maison
On soupera tous ensemble autour d'une table gourmande et sans prétention. Comme il se fait bien tard pour le dîner, quelques rares clients s'y retrouvent encore... parfait pour nous, nous aurons le choix des tables.
Depuis notre table, la vue du centre-ville est agréable à regarder.
L'heure du départ a sonné. Notre retour vers la Vieille Capitale se fera en début de soirée. Hélas, pas d'orignaux à l'horizon pour vous en montrer au moins un. J'aurais bien aimé. Quoique vaut mieux que le gros gibier reste en forêt. Le croiser sur la route est une toute autre histoire.