Ma jeune ballerine
Jeune enfant, c'est par obligation que ma petite princesse se rendait à ses cours de ballet. Elle vivait sans doute par procuration ce que je rêvais de faire, à son âge. Toutefois, comme elle n'appréciait vraiment pas cet art de la scène, à l'époque, les cours furent donc achevés à regret... pour moi, bien entendu.
Mais... sept ans plus tard, la bella ayant de bonnes copines à chaussons roses, l'envie lui pris de se remettre à la barre, sur une base volontaire, cette fois. À 12 ans, je trouvais cela un peu tard pour reprendre du lacet.
Son professeur, madame Christiane Bélanger, l'ayant mis à exécution, lui trouva du talent. Quatre mois plus tard, Princesse réclamait à son tour ses chaussons pour y faire des pointes; son rêve étant celui de faire comme les autres ballerines de sa classe.
(En tutu noir, Princesse... à droite)
Vendredi soir dernier se tenait donc la prestation de danse des jeunes de son camp d'été. Quelle surprise pour moi que celle d'y découvrir ma bella interprétant un rôle majeur dans un quatuor et... posant fièrement sur ses pointes, pendant de nombreuses minutes. Elle me faisait le cadeau de vivre la musique avec coeur, comme j'ai toujours aimé.
Pas croyable! Il s'agissait là d'un exploit d'ailleurs expressément souligné par le professeur. Princesse était bien satisfaite de ses efforts. Fort gracieuse, la bella vivait intensément la musique et cela transparaissait dans son expression du visage et du corps.
N'ayant pu recourir au flash, j'ai quand même pu croquer quelques photos afin d'immortaliser l'évènement. Désolé pour la qualité des images qui laisse à désirer, malheureusement.
Le studio Centre Uriel de l'École de danse Christiane Bélanger, à Québec, plaisait grandement à Princesse. Il avait sa part de charme austère et de mystère, de quoi charmer la bella.
Enfin, voici quelques belles prises de son inséparable copine, une belle du sud, qui occupe une bien grande place dans son coeur.
En vous quittant avec ces célèbres paroles:
«La danse sous toutes ses formes ne peut être exclue du cours de toute noble éducation: danser avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l'on doit être capable de danser avec les mots avec la plume?» (1888)
Charles Baudelaire