Virée familiale au Saguenay et Lac-Saint-Jean - Chapitre 1
Notre week-end familial dans la région du Saguenay & Lac-Saint-Jean (Nord du Québec) est déjà terminé... hélas! Nous voilà maintenant de retour au bercail, dans la vieille métropole de Québec. Comme le dit si bien le vieil adage: "Toute bonne chose a une fin." Reste maintenant à vous raconter notre virée familiale dans les "pays d'en haut".
Il s'agissait en soi de notre dernier week-end des Fêtes et le tout coïncidait avec la tenue du tournoi provincial de hockey sur glace (niveau atome) de Chicoutimi, de la nouvelle Ville de Saguenay, auquel devait fièrement participer l'équipe de fiston.
Nos bons amis de la région nous ont chaudement accueillis dans leur jolie "cabane au Canada" lotie aux abords du Lac-Saint-Jean, plus précisément à Métabetchouan. Et c'est là que nous séjournerons durant notre escapade.
Pour s'y rendre, on doit emprunter l'autoroute du nord qui nous fera dignement traverser le Parc des Laurentides, soit l'immense forêt de conifères, constitué de multiples lacs et rivières, qui sépare la vieille capitale (Québec) de la Ville de Saguenay. (Lors de tempête de neige, l'accès au parc est régulièrement interrompu, et ce, le temps que mère nature se calme et que les "charrues" aient déblayé la voie routière.)
Évidemment, le paysage sauvage est parsemé ici et là de "magnifiques" poteaux d'Hydro-Québec qui soutiennent les fils de haute tension qui alimentent en électricité toutes les municipalités et agglomérations de la belle province de Québec. Ceux-ci sillonnent le ciel, longent et traversent à l'occasion la voie routière.
Côté génie québécois, je dirais "Euréka". Côté artistique, je proclamerais sans retenue que ces "superbes" pylônes sont là des "oeuvres d'art"... qui n'ont d'art que le nom: une vraie pollution visuelle qui déguise tout un coin de pays! À vous de l'apprécier.
Vous voulez faire vraiment québécois? Alors, en cours de chemin, une pause s'impose à "l'étape" qui se trouve justement à mi-chemin entre la vieille capitale et la ville de Saguenay.
Il s'agit d'une très populaire halte routière qui accueille, bon an, mal an, les nombreux automobilistes, motoneigistes et camionneurs qui viennent se ravitailler au restaurant ou au dépanneur de la place ou, encore, faire le plein d'essence avant de poursuivre la longue traversée du parc.
La vieille bâtisse commerciale des lieux ayant été (enfin !) accidentellement incendiée, un nouveau bâtiment accueille maintenant les visiteurs. Au menu du resto qui est de type "comptoir-lunch": sandwich, frites, poutine, poulet BBQ, pain sous-marin... C'est honnête comme service et comme prix, toutefois, "y'a rien pour se jeter par terre " et jubiler de plaisir. "Cré moé, cé vra!" (Traduction libre: Crois-moi, c'est vrai!)
On poursuit notre route... et la forêt semble ne plus finir. Y'a des arbres, encore et encore!
Quelques arbres et pylônes plus tard, voilà Jonquière et quelques villages... puis on arrive enfin à destination: Métabetchouan. Les lieux sont sublimes voire féériques durant l'hiver. Les décorations de lumières de Noël susbsisteront jusqu'à tard en saison. Cela offre de la luminosité en soirée et c'est bien apprécié des citadins.
Dans la photo ci-bas, remarquez le portillon en plastique installé devant l'entrée de la grande église catholique qui constitue habituellement le centre-ville de nos vieux villages du Québec. Fait sur mesure, ce type de structure temporaire ne sert que pour la saison froide et coûte une petite fortune, je vous l'assure!
Il convient de souligner qu'il n'est pas usuel d'en retrouver devant les lieux de culte qui ont peine à être financés convenablement par ses ouailles québécois qui se font de moins en moins nombreux, pieux... et généreux, "itou"!
Nous voilà maintenant rendus à l'entrée qui mène tout droit à la fameuse cabane au Canada... Remarquez comme il y a très peu de neige au sol! Incroyable mais vrai! Celle-ci a sans doute été balayée par les forts vents soutenus provenant du Lac Saint-Jean. Faudra un jour qu'on m'explique si c'est bien cela... Pour l'instant, il s'agit pour moi d'un mystère à résoudre.
Nous sommes chaleureusement accueillis par une ribambelle de jeunes qui ne demandent qu'à voir les miens afin de débuter le party... Déjà! Les parents auront à retenir les élans de cette joyeuse "faune domestique" qu'il faudra constamment maîtriser et rappeler à l'ordre tout au long du séjour.
Les jeunes auront maille à partir des soi-disant "règles de vie" qu'on tente presque maladroitement de leur imposer. Les débats seront à la fois nombreux et parfois houleux, ce qui aura tôt fait de mettre à l'épreuve les talents de juristes de ma copine et moi. Et bien que notre cause semble désespérée, on persiste! L'art des compromis nous sera donc en l'occurrence très utile, pour ne pas dire indispensable!
Dehors, à l'horizon, on voit l'immensité du Lac-Saint-Jean. C'est une véritable mer intérieure. La ville de Roberval est à environ 35 km de là... juste en face! C'est à perte de vue. Impressionnant comme paysage! Le lac est entièrement glacée et quelques pêcheurs ont percé des trous avec un outillage spécial, et ce, afin d'y faire de la pêche à la ligne et d'y taquiner les poissons.
La première prise de vue du lac en est une de jour et la seconde, du soir. Le soir, voyez l'effet du ciel qui semble rejoindre le sol... Au loin, on y perçoit d'ailleurs la courbe légère de la terre... C'est à voir.
Au cours des prochains jours, faudra régulièrement faire le relais entre Métabetchouan et Chicoutimi, et ce, au gré des parties de hockey que doit disputer fiston.
La suite de l'épisode, au prochain chapitre! À suivre donc.