P'tite virée dans le Maine (partie 2)
Mon envolée se poursuit donc... C'est toujours un réel soulagement que d'atteindre la ville ouvrière de Skowhegan et de voir enfin des résidences coloniales tout de même plus attrayantes et colorées, disons. Ce qui ne diffère cependant pas, ce sont les parterres. Dans ce coin du Maine, les aménagements paysagers ne sont pas affaires courantes. Les entrées automobiles sont peu définies et le pavage est invariablement négligé. ''Cela fait Nouvelle-Angleterre'', pourra-t-on dire. Rien à voir avec mon joli Québec où les maisons reposent sur de solides solages et les gazons font souvent l'envie du voisinage.
En chemin, nous rencontrerons régulièrement des sites de camping s'offrant aux nombreux pêcheurs et chasseurs qui oeuvrent aux abords des milliers de lacs et rivières des Adirondacks ou qui partagent la forêt avec les maudits maragouins, les grosses mouches à marde, les gros nounours noirs et les orignaux de passage. Le camping sauvage est de mise avec un minimum de services. Comme ci-dessous, un édifice central regroupe généralement les toilettes et les douches afin de desservir la clientèle sportive qui se pressera de lever le camp dès le lever du soleil. L'appel de la forêt, c'est fort! ;-))
Je constate que de nombreux anciens kiosques d'information touristique ont survécu au passage du temps. En forme de tente indienne ou de ''A'', revêtus de bois brun, ceux-ci datent des années 60-70. On en avait des semblables au Québec, le long des autoroutes. À l'époque, les panneaux de signalisation affichaient justement le dessin d'une tente indienne pour les annoncer (En matière de signalisation routière, la tente réfère maintenant à une réserve indienne). Que de souvenirs!
Aujourd'hui, on utilise plutôt l'image d'un point d'interrogation pour diriger les touristes vers les bureaux d'information qui se distinguent les uns des autres en beauté! Rien à voir avec ces lieux vétustes et peu attrayants que personne ne fréquentent...sauf les bebittes qui doivent loger sous les bâtiments. Passons!
Un arrêt à l'épicerie de quartier s'impose. À l'entrée, un chariot spécial est mis à la disposition des personnes handicapées. Y'a rien de tel au Québec. Nous avons plutôt des paniers d'épicerie qui s'adaptent à leur véhicule de déplacement. Que de changement, d'une place à l'autre.
On cherche vainement un lieu où pique-niquer. Les jeunes crient famine et je peine à me rappeler de la voie menant au joli parc boisé du centre-ville, tout à côté de la rivière. On optera donc pour le terrain de golf à la sortie du village. De jolies tables en sapin fraichement fabriquées sauront agréablement nous convenir, celles-ci étant mises en vente aux abords de la route par un commerçant absent. Elles embaument et sont très propres, en plus. C'est tiguidou pour nous! ;-o))
Un beau séjour à traîner ensemble pour y faire du shopping à Freeport et Kittery...
Euh... une petite pause syndicale bien méritée, là! ;-))
L.L. Bean Sports... véritable institution
À manger goûlement dans des restaurants aux menus variés afin de satisfaire les palais les plus exigeants ou les caprices du moment... On se gâte!
Ci-dessus, le chic McDonald's de Freeport au charme particulier, n'est-ce pas?
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