Des vacances, pour se reposer? - PARTIE 4
Voici la dernière tranche de nos vacances d'été 2010, puisqu'il faut bien terminer à propos de ces vacances vécues particulièrement dans la canicule et la sécheresse. Cela changeait vraiment du programme des dernières années! Eh oui... comme le veut la tradition, le chalet familial a servi lieu de quartier général à tous les membres de la maisonnée.
Comme on y reste plusieurs semaines, les "jouets" y sont nombreux...
D'entrée de jeu, il faut souligner la discipline que notre gardien de but de fiston a su faire valoir tout au cours de notre séjour, histoire de se mettre en forme pour la prochaine saison de hockey sur glace. Il nous a été permis de réaliser que bien le village de St-Tite est petit, il est doté d'un centre sportif complet qui a eu le lot de nous étonner, tous.
Et des magazines américains, comme je les aime, j'en ai lu à la tonne...
Parlant du village de St-Tite, j'ai eu le plaisir d'y noter quelques anomalies qui ont de quoi étonner. Elles passent maintenant inaperçues tant ils font partie du paysage et que ses habitants ne le voient plus. À mon tour d'en dévoiler quelques unes, notamment la maison avec sa porte de garage et l'absence d'allée. Un détail! ;-)
Que dire de la maison directement perchée sur le trottoir de la voie publique, en plein centre-ville. Vrai de vrai!
Dans ma tournée du célèbre village western du Québec, j'y ai découvert une rue en mon nom. La preuve:
Il s'y tient un festival international de rodéos, depuis plus une quarantaines d'année. Malheureusement, de nombreuses infrastructures demeurent en permanence et déguisent la place. Avoir le statut de mairesse, c'est tout un programme de redressement que j'imposerais! Il ne me semble pas normal de maintenir une urbanisation en fonction d'un évènement qui ne dure à peine qu'une dizaine de jours, quand même. Pour l'instant, on conserve des lots vacants tout partout, en plein centre-ville, pour y recevoir des roulottes à patates frites, des cantines ou des roulottes de campeurs du dimanche. Passons!
Cela dit, le p'tit village country comporte un cachet particulier qui lui est bien authentique.
Autre fait particulier, on y retrouve des hauts-parleurs accrochés aux poteaux de services publics de la rue principale qui traverses le village. Pourquoi? Pour y faire tourner à longueur de jour, même la nuit (!), des tounes de musique qu'on y joue dans une station radio de la région... non pas de la Mauricie, mais de Québec. Mais je ne suis pas la mairesse, alors je ne vous parlerai pas de la pollution par le bruit voire de la promotion des stations radiophoniques de la région. M'enfin...
Les champs deviennent des campings dans cette capital western de l'Est du Québec. L'hiver, c'est vert, l'été, c'est blanc vu la couleur des roulottes qui poussent tout partout dans les champs, à perte de vue. Impressionnant, je vous le dis! Ah oui... il y a la source d'eau municipale qui demeure toujours aussi fréquentée. L'eau y est toujours excellente.
Ma tournée de la région m'amène invariablement vers le jolie village d'à côté, soit Ste-Thècle. On y retrouve là un antiquaire qui tient commerce dans une grange d'époque. Charmant!
La petite municipalité de St-Thècle regorge de lacs, une bonne centaine. On y retrouve là de véritables paysages aux allures de carte postale. Voici une variation sur un même thème:
Le petit sentier pédestre qui longe le lac au milieu du village constitue un élégant point d'attrait.
Pour faire changement, j'ai traîné davantage à Shawinigan, cette année. La vieille promenade qui borde la rivière de St-Mauricie contribue au cachet des lieux.
La rivière y est fréquentée par divers usagers...
En bordure, se retrouvent de coquettes résidences aux façades coquettes. Les arbres, énormes, y sont magnifiques.
Un panneaux de signalisation dévoile le caractère nordique des lieux en signalant une traverse de motoneiges, en plein centre-ville, en bordure de la rivière. Oui, oui! L'hiver, on y découvre des chemins de saison inusités.
Évidemment, il y a l'indispensable comptoir de glaces...
Puis il y a eu dégustation de frites avec mayo maison au resto de type rétro rappelle avec grand faste les années 50...
Chemin faisant, certaine aménagements aux allures country et les vieilles maisons de colons font parfois tourner les têtes...
La découverte d'un café-bistro nouvellement en opération dans le vieux centre-ville de Ste-Flore. a été le principal point d'attrait de l'été, pour y être retournée à deux reprises. Le commerce opère dans une maison centenaire, la maison du bedo, joliment décorée par sa jeune propriétaire. On y retrouve de multiples antiquités du Québec. Fait particulier, les comptoirs de bons plats fabriqués sur place, avec amour, sont rafraîchis... par des glaces. Pas de frigo, comme à l'ancienne. Beau concept!
Café Le bucolique
3240, 50e avenue
Grand-Mère (Québec)
G9T 1A3
Il est particulièrement amusant d'y découvrir la mignonne bécosse authentique, peuchère (!), dans la cour arrière. Juste voir cela vaut le périple en douce Mauricie. J'y reviendrai avec les copines. Promis, Louise!
Juste avoir le privilège de consulter à nouveau un ancien magazine 'La semaine de Suzette', m'a fait chaud au coeur. Je me suis alors rappelé les bons souvenirs du chalet de grand-maman où se retrouvaient justement ces numéros, ceux de maman, à dire vrai. Douce nostalgie...
Au fil des jours, les invités se sont donc succédés à un rythme soutenu. La joie de les revoir et d'échanger afin de remettre à jour devient le passe-temps favori de l'heure. Tandis que les jeunes s'ébrouent dans le lac, les vieux papotent donc interminablement sur le quai.
Et la grande trouvaille: le monstre du lac! La découverte d'un tronçon d'une trentaine de pieds, un cèdre, qui dormaient dans le fond du lac depuis plus d'un demi-siècle. Celui-ci a donné bien du fil à retordre pour en assurer sa sortie. Bel exploit... bravo la gang!
Les vacances se terminaient - enfin - par un début de camp d'entraînement pour notre gardien de but de fiston qui commençait royalement à s'ennuyer de la glace et de la rondelle. Le pôvre en a marre de ses vacances estivales qui n'en finissent plus... juste 3 semaines, quand même. Il en devient impatient à outrance. Disons qu'il y a un prix à payer pour vivre au même diapason les plaisirs de la campagne. De toute évidence, la formule ne plaît plus à tous les membres de la famille. Faudra changer de stratégie, l'an prochain.
J'ai également eu le loisir d'aller reconduire ma fille et sa copine à leur camp d'été, dans le Maine. En chemin, une petite tournée sur la plage à hauteur d'Ogunquit et puis une virée de magasinage à Kittery allaient agréablement meubler notre temps.
Dans ce coin de pays de l'oncle SAM, les magasins d'entrepôts y pullulent à souhait. Toutes les grandes marques y ont pignon sur rue. Y'en a pour tous les goûts et toutes les bourses. La récession économique des dernières années a cependant laissé sa marque. Les Américains achetant moins, les Canadiens y sont bienvenus à la caisse. Cela parait!
Le Boys&Girls YMCA Camp de Winthrop est un endroit idyllique pour les jeunes. On se croirait presque sur un plateau de cinéma, en plein tournage de L'attrape-parents de Disney.
Les camps typiques servent de dortoirs. La chance!
Les cabanes y sont nombreuses pour recevoir la centaine de jeunes provenant de divers pays; l'apprentissage de la langue anglaise demeurant le point commun du groupe.
Aussitôt arrivées, aussitôt repartie vers l'aventure!
Les jeunes belles reviendront avec un carnet rempli de nouveaux noms d'ami(e)s... et quelques poux en moins. Douce revanche d'un parcours de deux semaines trop vite passées.
- FIN -