Coronavirus - Crise mondiale
Pour contrer la propagation du coronavirus, Québec a lui aussi décrété l'état d'urgence sanitaire. Le déploiement de mesures drastiques oblige la fermeture d'écoles et de bureaux, l'annulation de spectacles, salons commerciaux et compétions sportives... l'isolement préventif s'impose. Mon cousin, le directeur national de la santé publique, Dr Horacio Arruda, fait un sacré boulot avec ces nombreux points de presse en continu. Le message est clair: si possible, restez bien au chaud chez-vous et reportez tout rendez-vous non urgent. Les épiceries ont été cependant prises d'assaut, la panique s'installe.
Le weekend dernier, c'était aussi la panique chez de nombreux Québécois face à l'isolement préventif pour endiguer le COVID-19. La ruée dans les épiceries se poursuit, les étagères se dégarnissent à vue d'oeil. Le papier hygiénique est bizarrement convoité, symbole de sécurité associé à l’hygiène semble-t-il. Malgré le message des dirigeants à l'effet qu'aucune pénurie alimentaire n'est prévue, rien n'y fait.
Cotsco du centre-ville de Montréal
Tous les populaires restos et magasins ferment progressivement leurs portes. Les fonctionnaires de la colline parlementaire passent aujourd'hui en mode télétravail. Malgré la suspension de nombreux vols commerciaux internationaux, les Canadiens à l'extérieur sont pressés de rentrer au pays même à prix d'or. Demain, nos frontières vont fermer aux visiteurs étrangers sauf aux Américains. Avec ce confinement général et la fin des rassemblements, tout est mis en branle pour briser la chaîne de propagation du coronavirus. La proactivité s'impose, on l'apprend au compte-gouttes avec les données évolutives.