Festival DécouvrArts
Le prétexte était là pour prendre rendez-vous avec une copine afin de participer à cet évènement artistique annuel qui se tenait dans le Vieux Cap-Rouge, à deux pas de chez-moi. Il est toujours bien agréable de voir ce que les artistes deu Québec ont de bon à nous montrer. Puis avec ce beau soleil, l'appel était là pour prendre un bol d'air et se gâter.
Chrystine Genest
Mon premier coup de coeur a été la rencontre avec la sympathique Christine Genest de Cap-Santé. Elle fait dans l'art naïf, ce qui me charme beaucoup. Nul doute que le côté bon enfant qui se dégage de ces oeuvres y est pour beaucoup.
Ah... les tableaux hautement colorés et humoristiques de l'artiste peintre Kim Veilleux, aussi de style naïf, sont aussi très particuliers. Je me verrai bien en acheter un pour égayer notre prochain foyer familial. Pour sa part, mon amie se procurera une oeuvre de Gérard Boulanger, président d'honneur du festival. C'est sa fille qui aura d'ailleurs eu le loisir de nous servir.
Tiens, je remarque qu'une joalllière dévore le tout dernier roman de mon amie Isabelle Laflèche. L'auteure n'exerce plus comme avocate, sa passion pour l'écriture lui permettant maintenant désormais d'en vivre. Fait rare au Québec. Il me faut a-b-s-o-l-u-m-e-n-t vous en reparler, sans tarder.
Après cette «artistique promenade», nous voilà disposée à longer le sentier de la rivière du Cap-Rouge, aux abords de la marina. Le haut pont ferroviaire traîne là depuis 2006, toujours utilisé par quelques trains de marchandises. Bref, «Paris a sa tour Eiffel, Cap-Rouge a son tracel.» ;-)
Ue touche amérindienne dans les aménagements paysagers...
Remarquez les exotiques sumac vinaigriers, véritables parasols. Dépassez Québec, on n'en retrouve plus au Nord.
Cap-Rouge, c'est franchement la campagne en ville. On peut y faire du canot en pleine rivière et forêt, et ce, à moins de 10 minutes du centre-ville. Un rêve! Dans mon récent tournant de vie, j'ai bien failli m'y implanter... mais le territoire est encore bien mal desservi par les circuits de bus. Ou oublie donc cela. Le prix des maisons y est plus raisonnables et mérite d'être souligné.
On passe à côté du vieux presbytère de Cap-Rouge, toute première colonie française de l'histoire du Canada (1541). Curieux que peu de touristes n'y débarquent, une triste erreur à corriger selon moi.
Un long sentier urbain nous attend, de quoi jaser encore pendant des heures. ;-))
On poursuit la ballade sur le chemin Provancher qui tient lieu de centre-ville. J'y remarque un marronier, rare spécimen à Québec... je capote!! ;-)
Derrière le bâtiment, un vieil hangar en bois, comme on en retrouve beaucoup dans les cours arrières du quartier. Oubliés, ils tiennent souvent par habitude. Plusieurs tanguent et penchent même dangereusement. Il finira bien par se passer quelque chose, c'est certain. ;-)