Corno, inclassable

Plus besoin d'aller à NYC pour voir les œuvres de la peintre québécoise, Johanne Corno, originaire de Chicoutimi (Saguenay). Il suffit maintenant de se rendre à la Galerie Aka du Vieux-Montréal. Dire que je suis allée deux fois à sa galerie de Manhattan sans voir aucune de ses toiles. Pas de chance, hein. ;-)

 Seule dans son super atelier de NYC, la bella découvre une recette gagnante et l'applique ad nauseam, sans jamais vraiment modifier ses coups de pinceau... traçant du même coup sa signature d'artiste. De ses portraits se dégagent un super talent, une forte impression de solitude ou de vulnérabilité. On devine aisément les tourments exprimés par l'artiste. Ses toiles dramatiques se vendent tout de même entre 15 000$ et 45 000$. Avis aux intéressés!

Marilyn Monroe

Seule dans sa cage dorée de NYC, Corno semble vivre de beaucoup de solitude. On le devine. Libre dans sa prison artistique et commerciale, la bella est maintenant reconnue dans le monde entier. La peinture reste sa seule et unique grande passion, sa vie et son unique héritage.

   

  

Étonnant de savoir que l'artiste, installée à New York depuis plus de 20 ans, a décidé d'ouvrir sa galerie au Québec, tout simplement comme çà. Reste que sa présence se retrouve dans de prestigieuses galeries à Londres, Paris, Monaco, Venise, Singapour, Hong Kong, Séoul et Dubaï. Ses toiles, fortement appréciées pour leurs couleurs flamboyantes et leur valeur décorative, trouveront maintenant preneurs dans son pays d'origine.

Psitt: Comme on permet aux clients de prendre des photos en galerie, j'en ai pleinement profité. Je peux donc vous les montrer! ;-)

J'ai appris l'existence de Corno en lisant un menu article paru dans un journal, au début de sa carrière. Son obstination voire sa folie de vouloir percer le marché américain dévoilait alors tout un personnage intriguant qui n'a vraiment rien de commun. On racontait subtilement que des amis de la communauté gaie se sont personnellement chargés de la faire connaître auprès de leur réseau new-yorkais. Une commande a suivi une autre, le reste est de l'histoire.

Son frère, Guy Corneau, un populaire pychanalyste diplômé de l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich, fait partie du monde de la télé québécoise.  Leur père était un chirugien de Chicoutimi, un artiste à ses heures, lui aussi. Toute une famille que celle de Corno!

 

Avec la venue du Web, j'ai pu ensuite suivre aisément son parcours artistique avec grand intérêt, pour mon plus grand bonheur. J'adore sa collection, une marque urbaine qui ne cadre pas du tout avec mes goûts habituels, j'avoue. J'aime son p'tit côté clinquant, délinquant même. L'arrogance pop art de Corno me charme. Quelle fougue intellectuelle!

Quelle ne fût ma surprise que de voir en boutique LE fameux portait qui a fait la joie des clientes de Lancôme Canada, dans une collection spéciale lancée en 2012. Eh oui, Corno ayant été approchée par l'entreprise, cette oeuvre colorée se retrouvera sur tous les emballage des produits, cet été là. Difficile de ne pas la reconnaître!

Tiens, cela me fait penser que je dispose encore de quelques fascicules publicitaires de cette campagne et que je dois me faire le devoir de transformer le tout en petits carnets de notes. Voilà qui m'occupera au chalet, durant mes vacances.

Galerie Aka du Vieux Montréal

Tout comme moi, ma fille est elle aussi fascinée par l'artiste Corno que je lui ai fait connaître... À la sortie de la galerie, un p'tit moment de folie a été immortalisé, sans doute inspiré par l'extravagance de ses oeuvres, on s'en doute. On s'amuse, la vie est belle.

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