Billet 9: P'tites vacances américaines (Ballade en ville + Zoo du Bronx) - Jour 4 (p-m)
Je ne me lasse pas de regarder ces immeubles en hauteur. J'en suis toujours impressionnée, d'une visite à l'autre. Dire que je n'ai toujours pas eu l'occasion de visiter la Chrysler Building (ci-dessous) et combien d'autres buildings tout aussi connus. Le parc est grand, des choix s'imposent.
En plein milieu de semaine, je trouve la ville bien tranquille. On s'attend vraiment à plus à New York. Non? ;-) Ce dynamisme où on a l'impression que tout le monde a toujours quelque chose à faire n'était pas présent, ce jour là.
On y voit que les anciennes publicités murales peintes résistent avec les années; les murs murmurent toujours. À l'époque, le message devait rester longtemps en place, le coût du travail s'amortissant sur plusieurs années. De nos jours, les publicités se relaient en l'espace de quelques semaines voire quelques jours. L'ère de consommation fait son oeuvre.
La mode est omniprésente, les vitrines des boutiques se démarquent... parfois aussi les gens de la rue. On dirait bien que celui là s'est inspiré du bleu de Elie Tahari pour se vêtir, lui aussi. Tout un hasard, quand même! ;-))
Ah... les chemises vaporeuses de la designer Anne Fontaine me plaisent bien.
Je repasse devant les nombreux comptoirs du chocolatier Godiva... Non mais qui achète ces minis cornets de fraises enrobées à 8 US$??
Il y a la Rockefeller Center, le vrai...
... et l'autre, en blocs LEGO!
Ce jour là, il y avait la tenue d'un marché bio. Durant la belle saison, le Migliorelli Farm - de la vallée de Hudson - est présent dans quelques sites de la ville.
Le miel provenant de vaillantes abeilles urbaines typiquement new yorkaises fait fureur. Les produits de Andrew's Honey se vendaient comme des petits pains chauds.
Bon, j'ai tenté en vain de visiter les bureaux de l'Istituto Marangoni , une école privée de mode que ma fille veut fréquenter à Paris, l'an prochain. Ils ont fermé boutique à Rockfeller Center, sans tambour ni trompette. Pourtant, leur site fait référence à ce bureau qui n'est plus. Inquiétant, pour qui souhaite inscrire son héritière dans un programme, ma foi, bien dispendieux!$!
Atlas, toujours à l'oeuvre! ;-)
Eh non, je n'ai toujours pas acheté mon fameux fichu de soie du chic Henri Bendel. Cela viendra!
L'immeuble de la 5e Avenue qui abrite Louis Vuitton vient d'être joliment revampé. Il est étonnant d'y voir ces fenêtres camouflées sous un mur de verre. Original!
Combien d'entre vous veulent un sac de cette griffe? Eh bien, pas moi! Sa croûte de cuir ne m'impressionne pas. Pire, je doute de sa résistance. Malgré la qualité douteuse, c'est vendu à prix d'or... une farce. Surtout, pas question d'encourager la contrefaçon* qui est un commerce qui n'en finit plus de croître à NYC. Les touristes y contribuent largement, sans gêne ni malaise.
*Psitt: Ma copine Isabelle Laflèche couvre super bien le propos dans ses romans J'adore New York et J'adore Paris. Je vous invite par ailleurs à y découvrir son joli blogue. Je reviendrai sur le sujet, sans trop tarder.
Je souligne la grâce et la beauté de cette belle de rue qui se distinguait avec sa robe de style noire, ses escarpins à brides Prada et ses sac griffés. Elle a eu mon vote de l'élégance, la bella!
J'approche du Central Park...
Les carrioles sont là, en attente de touristes qui peinent à se présenter au portillon. En tout cas, c'était bien tranquille lors de mon passage.
J'en connais qui en ont profité pour se payer la traite avec ses nombreux petits amis.
Je passerai donc par le parc...
... tout en longeant le Colombus Circle qui cache la plus grande épicerie de Manhattan, comme déjà expliqué.
Je planifiais passer en coup de vent à la nouvelle boutique de chaussures Badgley Michka de la 64e Rue, sur la base de la recommandation de ma jeune fashionista. Mal conseillée, je me tromperai de lieu. Faute de temps, cela ira donc à la prochaine fois.
Je remarque l'expression «New York Look». Je vous assure qu'il y a toutes sortes de styles à New York. ;-) Cela dit, voilà une bien jolie boutique vous permet d'assembler de jolis p'tits kits pour impressionner la galerie. On vous propose là des agencements dignes de Vogue et In Style. J'ai remarqué que le rouge et le bleu sont à l'honneur cette saison. La jupe se fait plus longue et la taille découpée. L'ourlet se fait aussi plus long, un retour des années 50.
Alors, je file tranquillement pas vite vers le zoo du Bronx, très au Nord. Pour s'y rendre, il m'a fallu emprunter une ligne de métro puis transférer avec un bus de la ville. - Merci à la gentille inconnue qui, en plus de me donner les directions, m'a refilé gracieusement son billet de bus!- Il m'a pris plus d'une heure pour y arriver, depuis Central Park. Le trajet est long mais en valait le coup car cet endroit se distingue par sa gestion responsable des animaux.
Le parc, édifié en 1899, est immense. Installé dans une forêt sont a conservé son intégrité, ce zoo du centre-ville constitue un véritable oasis. Fait à souligner, comme bien d'autres anciens parcs dans le monde entier, celui-ci a déjà organisé un zoo humain. On a ainsi offert en spectacle un authentique pygmée du Congo qui finira par se suicider avec une arme (1916), le pauvre. Un vrai cirque!
J'ai même vu une famille de chinchillas... mon Mr Grisou La Peluche est pas mal plus beau, je vous le jure. Il est même dressé pour la gambade dans la maison, en plus! ;-)
Les attractions ne manquent pas. Les enfants sont rois en ce royaume.
Je suis fortement impressionnée par les infrastructures que j'y vois. Pour un zoo, cela étonne.
On y voit, ici et là, les roches qui émergent du sol, et ce, comme dans Central Park.
Je constate qu'il y a peu d'animaux par enclos. Ces derniers profitent ainsi d'un vaste espace. Remarquable!
Je repars bien satisfaite de ma ronde. Le Bronx m'apparait un endroit bien achalandé. Y'a du monde et des autos en titi! On peut y entendre de la musique, tout partout.
Les commerces pullulent dans ce paysage urbain d'un goût douteux. Le luxe n'y est pas, en tout cas.
En raison de problème technique, le distributeur automatique refuse subito presto ma carte de crédit pourtant fonctionnelle. La belle affaire! Comme je me promène trop souvent sans monnaie, j'ai sans hésité échangé avec l'agent de métro afin d'établir un plan alternatif pour revenir à Manhattan. Mon anglais du dimanche me permet de me faire comprendre. Le sourire et la gentillesse paient car c'est sans hésiter que j'ai eu un accès libre sans devoir aucun sous. Merci, merci mille fois monsieur l'agent! Comme il me plairait d'avoir ses coordonnées pour pouvoir lui transmettre un cadeau à cette généreuse personne de la communauté noire du Bronx qui a été si sympathique à mon égard. J'y reviendrai.
- À SUIVRE -