Bonjour USA (jour 5)
Oups... après un p'tit répit, voilà la suite de mon récit de voyage à Boston et NYC, en mars dernier.
Les vacances se poursuivent à Manhattan. Le temps demeure frisquet et nos manteaux d'hiver sont de mise. Moi qui croyais bénéficier d'une température plus clémente à New York. Passons.
Le Metropolitan Museum of Art nous attend. Comme prix d'entrée, chaque visiteur donne ce qui lui convient à sa guise. La formule me plait. Avis aux âmes généreuses! En façade, je me désole de voir une cantine de hot dogs installée presque sur le parvis... Trop, c'est comme pas assez!
Une p'tite photo pour la prospérité...
Mmm... les deux belles ont des chaussures neuves aux pieds. Le cuir est encore tout rigide. Je ne sais comment on elles ont fait pour s'improviser de la sorte. Secret de jeunesse ou «fierté mal placée» comme disent les anciens? ;-0))
Les impressionniste sont à l'honneur. Toutefois, ma caméra fait des siennes et ne fonctionne malheureusement pas lors de mon passage devant les oeuvres. Pas de chance! ;-(
J'ai un réel attrait pour ce type de portraits...
L'Égypte occupe une large place dans le musée.
Il m'étonne de voir cette figurine d'une mère allaitant son nourrisson. Attendrissant...
Avec le sourire narquois de cette dernière, j'avais l'impression qu'elle se tapait ma tête. Vilaine! ;-))
Tiens, une artiste, en pleine exécution...
...belle reproduction. Non?
Mes jeunes compagnes rêvent inlassablement de poursuivre leur shopping, cette fois, dans le chic Upper West Side. De vraies fashionistas! D'autres jolies boutiques de luxe nous attendent donc. ;-) Pour s'y rendre, on traverse le Central Park en bus; c'est du joli.
Quelques boutiques plus tard, on bifurque du côté du centre d'art culturel, le Lincoln Center (1960) qui regroupe une dizaine d'entreprises artistiques. On examine la programmation, seul l'opéra est à l'honneur en cette période de basse saison. Et les filles n'en veulent pas. Quant aux spectacles de ballet, c'était soit trop tôt ou trop tard en saison... zut de zut! Bel effort, tout de même.
Les filles en profitent pour faire quelques pas de danse devant la caméra. Pas mal! Elles sont d'anciennes ballerines de service, toujours en forme.
À titre d'extra, dans le hall intérieur de la place, on a eu droit à une prestation offerte par une jeune touriste interprétant avec brio un extrait d'opéra, devant un auditoire d'avance conquis. Une bien belle surprise pour nous tous. Bravo!
C'est au Columbus Circle que nous dînerons (Hélène: il faut traduire «déjeuner»!) Dans le sous-sol de ce chic centre commercial se trouve ce qui se trouve être la plus grande épicerie de Manhattan ainsi que de multiples comptoirs où on y offre une très grande variété de plats succulents à un coût raisonnable. À savoir!
On emprunte le métro. L'art y est omniprésent, les mauvaises odeurs aussi. Depuis sa création, depuis plus d'un siècle, un peu de place a donc été faite aux artistes pour y décorer les stations. J'aime particulièrement ces créations de mosaiques.
Certaines pubs commerciales ont de quoi faire réfléchir, n'est-ce pas?
Et Mad Men est la télésérie de l'heure, cela se voit.
On débarque au Penn Station, à la hauteur du Madison Square Garden sur la 34e Rue. J'ai alors une bonne pensée pour mon gardien de but de Fiston et son hockey...
Juste à côté, le super bureau de poste de la ville, un lieu historique. Ce bureau, qui en impose par sa dimension, est ouvert de midi à minuit, sept jours par semaine.
Pas question de manquer la ballade sur l'ancienne voie ferrée aérienne qui a partiellement été réhabilitée en parc urbain suspendu, le High Line Park, véritable oasis de verdure de 2,3 km. Nichée à près de 10m du sol, on y accède par un escalier métallique, depuis la 30e Rue.
Et on file tranquillement vers le Sud...
Une petite pause, pour une photo souvenir...
On y rencontre beaucoup de Français lors de notre agréable promenade. Incroyable comme on se sent dans un gros village, à New York City. Les gens se saluent encore... c'est tout de même à souligner.
On y voit de jolis cours privées...
En soi, parcourir cette voie ferrée est une expérience unique qui permet de profiter de vues inédites sur le fleuve Hudson d'un côté, et sur les rues avoisinantes. Le parc est super bien aménagé grâce aux plantes et au mobilier urbain en bois installé sur d'anciens rails. Ici et là, des œuvres d'art public qui parsèment le parcours. Il y a même deux élévateurs pour accommoder les personnes à mobilité réduite. Un must.
J'y vois enfin des bacs pour le recyclage. Plutôt rare sur l'Ile de Manhattan, encore aujourd'hui. Cela m'étonne... Un groupe de gens s'attardaient ici devant un guide qui expliquait l'avènement de l'ère écolo dans la ville avec la High line et cie.
Différents évènements culturels y sont présentés au cours de l'année. Un bien bel oasis urbain.
Il y a même des gradins pour des présentations plein air... Sinon, vous vous assoyez pour regarder tout simplement ce qui se passe dans la rue. Tout un show! ;-)
Au bout de la voie, on débarque de la voie ferrée, à la hauteur de la 14e Rue où se retrouve l'ancien quartier des abattoirs, le Meatpacking district, comme son nom l'indique. Peu fréquentable il y a une vingtaine d'années, il est devenu bien en vogue à New-York. Ce quartier semi-industriel, quasi à l'abandon, a ainsi connu une incroyable métamorphose et attire aujourd'hui de grands couturiers et une clientèle huppée... dont nous. ;-))
Sur notre chemin, le Chelsea Market a de quoi nous plaire. Il s'agit de l'ancien entrepôt de l'entreprise Nabisco qui lança, en 1912, les célèbres biscuits Oreo. La place abrite aujourd'hui un sympathique marché multifonctionnel. On y trouve là plusieurs boulangeries réputées, dont le Sarabeth's et ses formidables confitures (Je craque!), des épiceries et charcuteries de toutes sortes.
Au plafond du centre commercial, on y voit des reliques de l'ancienne usine alors en opération, en plein centre-ville.
Annie (1977) est encore à la mode à ce que je vois...
Des épices indiennes qui embaumaient agréablement les lieux...
On quitte à regret les lieux après quelques menus achats.
La soirée s'installe peu à peu. Avant de quitter le Greenwich Village, on file où la Parsons School of Art and Design, la très réputée école de mode internationale... pour faire plaisir à ma fille et s'amuser devant la caméra. Pas moyen de filmer la courte stepette de ma belle fifille... On se garde une p'tite gêne, là. Une seule photo suffira;-)
Il fait froid. Quoi de mieux qu'un bon café au Starbucks dans l'Union Square pour se réchauffer un brin. Ce soir là, j'ai indiscrètement tiré l'oreille pour écouter et regarder une jeune dame interviewer un chic homme d'affaires à la cravate qui s'est vanté non-stop de sa carrière pendant une grosse heure. Le beau s'est rendu compte que j'étais son public, ce qui ne le déplaisait pas, de toute évidence. Un vrai paon! Lorsque la jeune dame l'a quitté, ce dernier cherchait encore mon regard au point de me saluer lors de notre départ. Amusant! ;-))
Pendant ce temps, un autre client, lui, dormait du sommeil du juste. Honte à moi, je l'ai photographié. Tant pis pour lui, hein! ;-)
Le temps file trop vite. Oh noooonnn! ;-)
On se rend subito presto au p'tit resto qui reste notre coup de coeur dans la Grosse Pomme, soit l'Iraho Japanese Dining. Ce petit resto japonais, voisin du Rockfeller Center, se démarque par la qualité de la bouffe et des prix raisonnables,. Un tout petit bijou à découvrir. Tout y est moderne et hyper propre, ce qui le distingue, vraiment.
OH BELLE JEUNESSE!
Un p'tit plat de riz frit que je m'amuse à reproduire, depuis, à la demande expresse de ma bella.
La fameuse crème glacée au thé vert, tout simplement délicieuse... On reviendra, un jour, goûter au feuilleté au thé. Promis!
On traîne une dernière fois dans le Times Square.
On s'habitue à tout. Oui, il y a du monde mais pas tant que çà. Non? Je ne vois plus NYC comme autrefois. Je connais plusieurs de ces coins de rue et me sens presque chez-moi, signe des temps.
Sans invitation aucune, en toute surprise, un jeune rigolo s'est subitement pointé devant nous juste au moment du clic! Y'a plusieurs clowns qui trainent sur place, à chaque jour. Ce sont là des jeunes qui doivent relever des défis amusants pour leurs amis qui les observent. Un jeu!
- À suivre -