Bonjour USA (Jour 4)
New York
Que 3 jours dans la Grosse Pomme, tout filera à la vitesse de l'éclair! On fera des saucettes ici et là dans la ville, rien de compliqué. Cette fois, le choix d'un hôtel neuf, PROPRE (!) et à prix raisonnable s'est avéré un choix judicieux, surtout que celui-ci se trouvait tout à côté de la 1ère station dans le Queens: le Wyndham Garden Long Island City Manhattan View. Pour un total de 200$ canadien la nuitée, ce prix raisonnable mérite d'être souligné. On est à New York, tout de même. ;-)
On se procurera sans hésiter une passe de métro. Pour la modique somme de 30 US$, on se déplacera à notre guise durant toute la durée de notre séjour. Pas cher, pas cher.
L'art urbain y est vraiment omniprésent. Des réalisations se démarquent.
Des affiches publicitaires, d'un goût parfois discutable, s'illustrent également. Il y en a tellement... et des citernes d'eau sur les toits, aussi. Je trouve cela original à voir, à chaque fois. Comme déjà expliqué, le système d"alimentation en eau de NYC est l'un des plus anciens aux États-Unis. Pour les détails, je vous invite à lire cet excellent billet.
Dans le French District, les accents français s'entendent dans la rue, tout partout. Voilà qui est bien sympathique. On se rend sans détour à l'Opera Gallery que je reconnais au loin en grâce à sa façade avec ses colonnes de style empire. Hélas, encore une fois, aucun tableau de Corno, la peintre québécoise de renommée internationale native du Saguenay.
Pas de chance, vraiment. Dire que son atelier de travail se retrouve de l'autre coté de la rue, juste en face. Bon, je me consolerai en allant voir au cinéma le tout nouveau documentaire portant sur sa carrière. Mieux que rien, hein. Voilà une vingtaine d'année que je suis la bella à distance, elle m'épate par tant de persévérance. Je suis triste de savoir toute cette solitude qui l'habite aujourd'hui, le prix d'un long célibat. Pas étonnant ce regard triste ou mélancolique qui caractérise ses portraits. Le sait-elle? Sans doute. Quoique, on ne sait jamais...
(Photos: Web)
Certains murs semblent bien sales. La pollution atmosphérique est un réel problème à NYC. Cela se voit. Cela se respire, aussi. On est loin de notre campagne du Québec, là.
La promenade se poursuit dans le quartier. Y'a du monde plein la baraque dans l'épicerie Dean & DeLuca sur Broadway. On n'y achète cependant rien car tout est trop cher. Et puis, on a la chance de pouvoir se procurer l'ensemble des produits français à moindre prix. On oublie ici les aubaines ou les découvertes.
Un copieux p'tit dîner au restaurant SoHo Park découvert avec mon amie blogueuse, Hélène de Cannes et ses hommes, il y a deux ans. Les frites belges sont un délice de même que les burgers de luxe, parfait pour nous. La place est toujours aussi populaire à ce que je vois, peu importe l'heure de la journée.
Au loin, l'Empire State Building, aisément reconnaissable, de comme de nuit.
Fait particulier, les parkings avec leur plateforme de levage métallique permettant de doubler voire tripler les espaces de stationnement. Génial comme système!
On passe à côté de l'une des plus prestigieuse écoles de finance au monde, la New York University Stern School of Business (1900), sans oublier sa faculté de droit. Je me souviens de cette jeune étudiante new yorkaise de ma cohorte, laquelle provenait sans doute de cette université et maitrisait relativement bien le français. Une élève brillante qui n'a fait qu'une session avec nous à Québec avant de repartir dans son patelin. Dans le temps, on avait pas Facebook pour poursuivre nos relations amicales à distance. Dommage...
On longe ensuite le parc Washington Square (1895) avec sa porte d'arche spectaculaire érigée pour souligner le centième anniversaire de l'inauguration de New York par George Washington. Dire que cette arche a été initialement fabriquée en bois et papier mâché. Pas croyable, hein! Chaque année, les finissants de l'Université de New York défilent sous l'arche lors de la cérémonie de remise des diplômes. J'aurais bien aimé voir cela mais on n'est pas, hélas, dans la bonne saison.
Il fait froid et personne ne traîne où les terrasses du quartier de la «petite Italie». Pas étonnant. Y'a pas tant de touristes, il me semble. Pas d'accent québécois autour de moi... tiens, tiens.
Tout à côté, le Chinatown... que je n'aime pas. Les lieux me semblent banals et pas jolis, esthétiquement parlant. On vous harcèle pour vous vendre du faux Vuitton et cie. Y'en a marre. Reste que les filles cherchaient des bijoux mais en vain. Eh bien, tant mieux! Je ne raffole pas vraiment du toc, voilà qui fait mon bonheur. ;-)
Traversée du quartier surnommée Flower district, à la hauteur de la 28e Rue, à l'angle de la 7e Avenue. On y retrouve là une véritable jungle de verdure sur les trottoirs. Les fleuristes y abondent, la plupart ayant exclusivement pour clientèle des ditributeurs commerciaux. L'accès au public y est ainsi proscrit. Depuis les vitrines, on y voit des éléments de déco qui font envie.
Les camions de livraison se chargent et se déchargent, c'est selon. On sent que cela roule sur le plan commercial.
Comme prévu dans notre programme, on se rend voir l'exposition «Shoe Obssession» tenue au musée du célèbre Fashion Institute of Technology.
En scène, pas moins de 150 modèles emblématiques de chaussures, accessoires de mode qui ont obsédé inspiré de nombreux designers: Manolo Blahnik, Christian Louboutin, Salvatore Ferragamo, Prada, Balenciaga et tra-la-la. La Cendrillon en nous est éblouie devant tant de faste, d'art et de folie.
Il y aussi l'exposition du «Boots : the height of fashion» dédiée aux bottes à talons. Au programme, 20 modèles signés Christian Louboutin, Saint-Laurent, Manolo Blahnik, Marc Jacobs... Je reconnais là certains modèles créés au début du siècle et reproduits encore aujourd'hui, toujours d'actualité. Incroyable!
Pas moyen de prendre des photos, ce qui est strictement interdit. ;-(
C'est bien tranquille dans Central Park, y'a pas trop de monde en ce jeudi frisquet de mars.
Ohhh... 17h30 sonnant bientôt, on file maintenant d'un pas rapide vers le magasin de grand luxe à NYC, Bergdorf Goodman, sur la 5e Avenue. Ainsi, il était d'avance prévu dans notre carnet mondain que nous participerions au lancement de la nouvelle collection de chaussures du célèbre designer Manolo Blahnik, rien de moins. Plusieurs fashionistas, dames riches de la ville ou acheteuses compulsives s'étaient aussi donnez rendez-vous en ce haut lieu de prestige pour sy procurer des souliers de rêve.
Durant l'évènement, le grand designer a signé, sans répit, livres et chaussures... Pendant ce temps, sans discrimination, quelques valets de pied nous offraient généreusement cocktail et biscuits givrés. So chic! L'ambiance est festive, on adore l'expérience.
Des inconnus de marque, qu'on ignore, qui était les vedettes du jour...
Un mannequin qu'on ne connait pas non plus mais dont le designer, de toute évidence,a pris plaisir à revoir...
Une citoyenne New Yorkaise a insisté, elle aussi, pour se faire photographier avec cette dame qu'on voit dans tous les magazines à potins. On ne sait toujours pas de qui il s'agit... un mannequin?
J'étais assise sur un soyeux divan de velours que je partageais avec une jolie japonaise aux lèvres hyper botoxées. La dame a acheté pas moins de trois paires (!) de chaussures du designer!$! Vêtue de façon très distinguée, la bella n'avait subtilement de yeux que pour les typiques mocassins amérindiens de ma belle Christine et sa longue chevelure rousse bouclées. Comme quoi l'argent n'achète pas tout, hein.
On quitte les lieux avec la vague impression de s'être retrouvée comme sur un plateau de cinéma avec le jet-set de NYC. Grisant! On se dirige cette fois vers Rockfeller Center qui est à quelques pas de là.
Dans la vitrine de la boutique de Godiva, tout est mis en scène pour tenter les badauds dans la rue. Et çà marche.
Le harcèlement se poursuit dans la boutique de Henry Bendel. À chaque fois, le personnel m'assaille sans détour pour me poupouner et tenter de me vendre des produits cosmétiques. Ce manège amuse grandement ma fille, moi pas! ;-)
Cette fois, je regrette de ne pas avoir acheté la fameuse tasse de porcelaine qui me fait de l'oeil depuis un an. Elle est énorme, beaucoup trop grande... mais je la trouve si belle. C'est une folie, je sais.
Bon, une p'tite photo de courtoisie. Remarquez les mocassins de ma fille qui font actuellement un malheur au Japon... Dire qu'il y avait dans cette tour, en arrière plan, un bureau de l'Institut Marangoni, soit l'école de mode à Milan et Paris que ma fille veut fréquenter, l'an prochain. On ne le saura qu'à notre retour à la maison. Zut!
Rockfeller Center et sa jolie patinoire...
Le reste de la soirée se passera dans Times Square. En plein centre de la place, une police montée ne manque pas d'ouvrage avec toutes ces autographies à signer pour les touristes. ;-)
Il y a aussi les polices municipales en voiturette, une nouvelle mode.
Il vente tellement, de quoi perdre nos perruques. Même les personnages sur leurs échasses peinent à garder leur habituel équilibre. Amusant à voir!
Que de publicité!
C'est sous les escaliers rouges de Times Square que se retrouve le comptoir du TKTS pour se procurer à rabais des billets de spectacles.
Un intrépide qui se risque en plein traffic. Pas peureux, le jeune homme!
Je vous disais qu'il faisait froid? Voyez les bus de touristes vides...
- À suivre -