NYC en mai (Partie 3)
JOUR 2
C'est au son de bruyants coups de marteau que nous nous réveillerons très tôt, chaque matin. Notre fenêtre ouvre sur la cour arrière où se trouve un édifice en construction dont on ajoute des étages. On aura tôt fait de l'apprendre, c'est le cas de le dire. ;-))
On se retrouve rapidement à l'extérieur. Pas le temps de niaiser! Même les autocars se promènent à vide pour nous tenter, sans doute. Meilleure chance la prochaine fois.
Tiens, Woody de L'histoire de jouets est déjà à l'oeuvre en faisant du charme aux passants auprès de qui il récolte généreusement des sous à chaque photo prise à ses côtés. À chacun son commerce, Disney en serait bien fier! ;-)
J'avais promis à ma bella de faire une amusante virée dans les friperies de luxe dont elle rêvait... Il est étonnant de voir ce marché prospère auprès des fashionistas de ce monde. Y'en a de très belles, de quoi nous épater, vraiment. Le marché new-yorkais en est florissant et répond aux désirs de celles qui rêvent de se procurer des vêtements griffés à prix plus abordables, disons.
Ma grande surprise est celle de découvrir toutes ces jolies boutiques qui se cachent derrière ces portes de métal laides et poussiéreuses. Étonnant! En fait, des portes de garage sans fenêtre servent d'écran pour protéger les vitrines des cambrioleurs, la nuit. Le jour venu, on ouvre les portes pour dévoiler de magnifiques places. Si vous êtes matinal, vous verrez donc une rue marchande tout à fait différente de celle où les portes des commerces sont ouvertes au public.
Tout près, y'a souvent les vitrines d'antiquaires qui me font de l'oeil. Difficile d'y résister.
Je me contente de regarder ces merveilles sans acheter. De toute façon, je n'ai pu de place à la maison. Pas question d'embourber les lieux, je resterai donc
s
a
g
e.
Flatiron Building (Midtown)
Il nous est bien sympathique de revoir ces édifices caractéristique de NYC. Voilà qui nous donne l'impression d'être chez-nous, en ville... rassurant, même. Chaque square constitue un excellent point de repère. Difficile de s'y perdre.
Tiens, un Home Depot dans un ancien magasin général d'époque. Sans doute le plus typique en Amérique du Nord pour cette franchise. La quincaillerie occupe deux étages. C'est immense. Tout cela, en plein quartier résidentiel.
On emprunte le métro pour se déplacer tout partout dans la ville. Les lignes de métro y sont nombreuses. Il se trouve que ma fille est meilleure que moi pour s'y retrouver. Je la suis donc avec assurance.
Les carreaux de céramique qui ornent les murs ajoutent une touche d'éclat au métro sombre de NYC. Les plafonds y sont beaucoup trop bas et ne sont plus aux normes depuis des lustres. Et y'a ces odeurs nauséabondes et tenaces. Mais bon, les wagons roulent à vive allure et le service de transport y est efficace et à bon prix. On ne s'en plaint donc pas!
Des affiches amusantes, dans un wagon...
JOUR 3
Comme tout le monde, une visite du célèbre Chinatown se retrouvait dans notre circuit. On a vécu intensément la virée se disant qu'on ne reviendrait plus jamais y mettre les pieds. Bof... le quartier plutôt lugubre et sans style n'est pas vraiment beau, rien ne vaut en soi le détour. Les lieux sont d'une grande banalité, même.
Pour s'amuser, les touristes y vont surtout pour acheter des p'tites bébelles pas chères... plein des gugusses inutiles, quoi. Ils en remplissent plein des sacs. Wouahhh! ;-)) Les bijoux sont également des attractions très recherchées, une vraie farce. Y'a plein de stocks d'imitation «made in China» d'une qualité douteuse, y compris le certificat d'authenticité pour le soi disant toc en or. Du bluff! Ma fille et moi n'avions que peu d'attrait pour ces articles plutôt tape-à-l'oeil. Tout ce qui brille n'est pas or, comme le dit bien le vieil adage.
Eh non, je n'ai pas du tout acheté de pseudo sac Louis Vuitton. Cela sentait le plastique à plein nez. Cela se voyait même. La méthode pour nous offrir de la contrefaçon a été cependant bien différente de celle d'autrefois. Jadis, on abordait les touristes en les invitant à pénétrer dans une minuscule boutique. Au fond de la pièce, derrière un rideau se trouvait une trappe au plancher. Les gens devaient descendre rapidement un escalier de fortune pour ensuite se retrouver dans un sous-sol aux murs tapissés d'articles de contrefaçon de grandes marques. Les clients étaient alors pressés de faire leur achat pour ensuite quitter rapidement la place aux pas de course. Tout cela afin d'éviter les visites de courtoisie des policiers.
La méthode utilisée en 2012 est distincte. Une dame vous aborde poliment sur le trottoir en vous citant à voix basse des mots magique: CHANEL, VUITTON. Si on dit oui, elle vous invite à la suivre. On déambule ensuite dans la rue en traversant le quartier, à gauche et à droite. Des communications se font alors par cellulaire à des complices qui font le guet aux coins des rues s'assurant qu'il n'y a pas de filature de police. Au lieu magique, postée sur le trottoir, vous attend une grand-maman. Elle fait face à vous en ouvrant subitement son manteau où sont fixées des images. Vous pointez ce qui vous tente et la dame vous précise le prix. Si vous acceptez, quelqu'un se charge de communiquer par cellulaire le choix à un complice qui viendra vous rejoindre sur le trottoir pour la transaction. Voilà!
Renversant que de voir ces nombreux poissons dormir en plein air avec les mouches qui tourbillonnent au-dessus des étales... beurk! Que dire des champignons de toutes sortes qui embaumaient de façon tenace la place et que plusieurs tripotaient à qui mieux-mieux. C'en était trop!
Suffit les chinoiseries, on quitte le quartier. Au fur et à mesure qu'on s'y éloigne, on va poindre à l'horizon le quartier moderne d'à côté.
Au loin, on y voit le pont Manhattan...
Tout près de là, la très courte et étroite Ann Street, l'une des plus vieilles rues marchandes de NYC puisqu'elle date de 1728. Elle y est maintenant couverte, entre deux immeubles. Fallait voir! ;-)
En face, un parc tout menu fait la joie des résidents...
Remarquez, en arrière plan, sur la photo ci-dessus, un stationnement à multiples étages. Y'en a plusieurs dans cette pointe de l'île de Manhattan! Sitôt arrivé sur l'île, on s"empresse ainsi d'y stationner sa bagnole pour quelques dizaines de dollars et poursuivre sa course en recourant au métro. Un classique! Plus on se rapproche du centre de l'ïle, plus les prix de parking s'élèvent. Facile à comprendre!$
On termine enfin la soirée dans un petit resto du Upper East Side (à hauteur du Central Park, à l'est), dans une toute autre atmosphère. Plus agréable, celle là. On mange sur la terrasse, le temps est bon.
- À SUIVRE -