Virée en Gaspésie
Comme je le mentionne souvent, le hockey de Fiston nous entraîne tout partout, en région. Cette fois-ci, direction vers le sud de la Gaspésie.
Avant le départ, on en profite pour gâter notre chinchilla et le faire courir, histoire de le garder en forme. Toutes les occasions sont bonnes pour le cajoler et lui parler, une vraie cérémonie! ;-) Mr Grisou LaPeluche est social et se laisse docilement caresser. Le reste du temps, il restera en cage à manger, jouer et dormir pendant des heures. Le retour à la maison sera marqué de belles retrouvailles avec le p'tit gibier qui semblait bien heureux de nous revoir, celui-ci préférant malgré tout notre compagnie à la solitude.
La veille, Fiston et mon mari quitteront la ville en autocar avec la joyeuse bande de l'équipe. Alors que Christine séjournera chez nos bons amis, j'irai les rejoindre en automobile. La radio me tiendra donc compagnie.
C'est en me prenant pour la Castafiore que je traverserai les nombreuses villes qui séparent la ville de Québec de Mont-Joli. Comme je suis seule, personne n'ira réclamer le remboursement de son billet pour les fausses notes bien sonnées. Bon point! ;-o))
Depuis la rive-sud, à la hauteur de Lévis, on y aperçoit tout au loin les nombreuses pistes de ski enneigées de la sation Mont Sainte-Anne, de la côte de Beaupré.
Les couleurs printanières sont omniprésentes. On devine le paysage d'été. Les touristes ne sauront tarder sitôt la saison chaude arrivée. Pour l'instant, c'est plutôt tranquille sur la route.
On revoit enfin des montagnes à la hauteur de La Pocatière reconnu pour la fertilité de ses terres agricoles.
Ci-dessous, on y voit le Collège de Ste-Anne-de-la-Pocatière qui en est à son 185e anniversaire. On y enseigne là la technologie agroalimentaire. Les jeunes de la relève proviennent d'un peu partout en province.
Les paysage se succèdent et se ressemblent, d'un village à l'autre. D'un côté les rives du fleuve St-Laurent et de l'autre, les terres au large. Plus on monte, l'eau du fleuve devient salée et fait place à la mer. On parle alors du bord de mer.
Au large, quelques îles privées appartenant à de riches propriétaires, amateurs de chasse ou de pêche, me feron de l'oeil. N'ayant cependant pas reçu d'invitation... euh... je passerai donc tout droit, comme on dit au Québec. ;-)
L'entrée routière de certains villages ont de quoi décevoir...
Je remarque aux abords de la route quelques fumoirs pour le poisson. Les poissonneries pullullent dans toute la Gaspésie... Tiens, ici on y vend des bourgots. Il s'agit de mollusques de l'Atlantique... Eh non, je n'y ai toujours pas goûté.
Chemin faisant, un arrêt à la Fromagerie des Basques, à Trois-Pistoles, s'imposait. Depuis le temps qu'on m'en parlait. Je ne serai donc pas déçue.
Plus que les frmoages du terroir, je serai subjuguée par le goût délicieux pain maison au fromage, de loin le meilleur de la province. Trop bon!!
Le fromage en grain s'est avéré selon moi un brin trop salé. Mais bon, je sais, tout est question de goût. ;-)
Les cornets de sucre d'érable mou seront quant à eux rapidement engloutis par Marc-Antoine le glouton, dès son retour à la maison. Le gourmand!
Les pains garnis aux fruits de mer feront les délices de ma journée... miam!!!
Tiens, le Musée St-Laurent dont j'ignorais l'existence. Voilà qui veut tout dire. Des attrapes-touristes, y'en a partout, hein.
L'entrée dans le village de Bic avec sa jolie baie se démarque... Là-bas, il semble que les couchers de soleil sont magnifiques à voir et valent en soi le déplacement.
Arrivée à l'aréna de Mont-Joli, j'aurai le privilège d'assister à la victoire en finale des séries de l'équipe de Marc-Antoine, pour la Ligue de l'Est du Québec (Midget Espoir). De façon spectaculaire, mon gardien de but de fiston réussirera coup après coup 3 arrêts clés en tirs de barrage, et ce, en harponnant la rondelle de l'aversaire du bout du bâton avec la vitesse de l'éclair. Un exploit digne de mention pour qui connaît le hockey!
(Fiston est le gardien complètement à droite)
Le malheur, c'est qu'une alerte météorologique de dernière minute annonçait une pluie verglaçante, une importante chute de neige et des vents violents au cours de la nuit, dans toute la région de la Gaspésie. Pas de chance! Comme ma voiture était nouvellement chaussée de pneus d'été, j'ai décidé de rebrousser chemin le même jour. Bahhhh... un trajet de plus de 8 heures, pour une virée de hockey, c'est pas mal.
Sur le chemin du retour, je me suis imposée quelques brefs arrêts afin de me procurer quelques produits du terroir qui feront la joie de ma copine qui me reçoit chez-elle, à Paris. Voilà qui en valait la peine!