Histoire d'horreur
Samedi dernier, j'ai acheté plein d'articles dans la boutique Gros-Louis du village huron Wendake à Québec, dont une paire de bottes en cuir de mouton retourné. C'était la seule paire qui traînait sur la table de liquidation, avec cette couleur particulière qui plaisait tant à ma fille.
De retour à la maison, je les photographie puis je débute alors un traitement pour le suède, une botte à la fois... Pour me rendre alors compte que celles-ci sont dépareillées. L'horreur!
Sans tarder, je téléphone ce matin au marchand. La gérante me dit être étonnée de la nouvelle et ne rien comprendre. Elle est offusquée d'apprendre que ma jeune fille refuse d'étrenner ses bottes: « Si cela a pris temps de temps pour vous en apercevoir, la différence entre les bottes ne doit pas être pas si évidente. Votre fille devrait les porter.» Pas mal pour un connaisseur de la chaussure. Quel goût et quel judicieux conseil, surtout!
J'ai insisté pour lui dire que je veux lui montrer la paire de bottes, en plus de lui parler d'annuler ma transaction d'achat. Elle m'attend donc samedi prochain, sans grande ouverture d'esprit. Je sens que cela va barder!
Cela dit, ses deux vendeurs n'ont jamais souligné le problème au moment de l'achat. L'un deux avait même observé à ma demande l'intérieur de la botte pour répondre à une question concernant la semelle...
Nous avons passé plus d'un heure trente en magasin afin d'acheter plein de gugusses tandis que les bottes trônaient en roi et maître sur le comptoir, à côté de la caisse. Et ses connaisseurs n'auraient rien vu? Allons donc, cela sent la mauvaise foi du marchand. À suivre.
Psitt: Finalement, tout s'est très bien déroulé. Sitôt arrivée en boutique, la marchande a pris soin de s'excuser et le remboursement a été effectué sans réprimande aucune. Je suis très contente!!