Portsmouth + Ogunquit (Partie 6)
Dernier billet de la série couvrant notre voyage familial
dans le Maine et le New-Hampshire, en juin dernier.
Bon, bon, bon... nous logions en plein coeur du village d'Ogunquit qui offre de sublimes paysages de bord de mer. De nombreuses maisons y sont construites sur le roc qui surplombe parfois la route.
Pour l'occasion, nous occupions une très grande chambre avec 2 lits queen, dans une auberge de luxe qui affichait un prix d'or en pleine saison basse américaine. La pièce nous a vite semblé exiguë en raison de nos nombreux bagages et des distrayants ronfleurs du troupeau. Chut...!
«TON ami est encore à la TV!» s'écriait souvent mon mari en s'esclaffant de rire à chaque fois qu'il apercevait la nonne au petit écran. Comme ancienne couventine, ce dernier s'amusait à me taquiner. Il n'en manquait pas une!
Une chaîne de télévision spécialisée faisait tourner en boucle des émissions religieuses animées toujours par la même nonne qui philosophait sur tout et rien, d'un ton aigu qui n'avait rien de bien attrayant. Le spectacle amusait grandement mes deux hommes qui prenaient un malin à plaisir à me la montrer chaque fois que je passais près du téléviseur. À chacun son loisir, ils avaient trouvé le leur.
La pointe de la presqu'île de Perkins Cove me semble toujours aussi coquette, d'une fois à l'autre. Ses petites maisons de marins abritent désormais de boutiques. Il y a noir de monde à chaque soir, faut donc s'armer de patience pour pouvoir s'y rendre. À ses pieds, la marina affiche des allures de carte postale, le jour comme la nuit.
Chemin faisant, au gré de notre parcours, on traverse le village du vieux York Beach. Les plaques d'immatriculation routières décèlent très peu de québécois dans ce coin de pays qui reste méconnu de ceux-ci. La plage est régulièrement fréquentée par les surfeurs de plage. Ils y sont nombreux, c'est la place, sur la côte Est de la Nouvelle-Angleterre!
Le centre-ville se fait vieillissant et n'a vraiment rien de la beauté de sa voisine...
Pour se rendre dans l'autre état depuis l'inimitable Route 1, on doit emprunter le vieux pont-levis, lequel constitue une sorte de vestige d'une autre époque. Il est toujours aussi opérationnel, malgré son allure vieillotte... et la rouille. Traverser le pavé de treillis de fer mène tout un vacarme: avis aux oreilles sensibles!
On arrive alors directement dans la zone portuaire de Portsmouth, aux confins de l'état du New-Hampshire et celui du Maine. Le centre-ville y est superbe avec ses édifices commerciaux ou ses trottoirs en brique rouge. Boston n'est pas loin, cela s'explique.
Pour se restaurer, il suffit de se rendre aux abords de quelconque port et on trouve aisément le bon resto qui saura nous ravir. Pour s'y rendre, on longe de toutes petites rues étroites où se retrouvent des maisons en déclin de bois de toutes les couleurs. C'est le revêtement typique en Nouvelle-Angleterre.
Aux abords de la rive, quelques shacks nous font de l'oeil...
Des bancs de parc originaux bordent la rue...
Tadam! Chez Geno's Chowder & Shop, les plats de mer sont à l'honneur, on s'entend. Celui-ci nous a été chaudement recommandé par les gens du coin.
La bouffe était bonne et de grande fraîcheur. Les lieux tout à la fois sympathiques et modestes affichaient des allures familiales...
Évidemment, nous commanderons sans hésiter notre xième lobster roll, en plus d'une chaudrée de palourdes exquise, pour faire changement. On en profite! Seul Marc-Antoine se laissera tenter par de gourmands biscuits maison. ;-)
Rendez vous tout à côté, pour une visite historique au Strawberry Banke Museum. Il s'agit là d'un village constitué d'authentiques maisons du début de la colonisation. Ses premiers habitants ont partagé le territoire avec les Amérindiens, dont leur talle de fraise qui occupait autrefois les lieux.
On visite une à une la douzaine de maisons ancestrales dont les portes ouvertes accueillent les visiteurs avides de voir les intérieurs...
...un intérieur qui m'a fait penser à celui de grand-maman.
Certains jardins patriotiques se démarquaient...
Tiens, celui de mon autre grand-mère! ;-)
Un peu de textile dont celui-ci à motifs botaniques craquants!
À l'exception de quelques maisons bourgeoises, les plafonds des maisons sont relativement bas. La descente abrupte des escaliers exigeait de Marc-Antoine de surveiller les poutres pour ne pas se cogner la tête. ;-)
Excellente organisatrice, Christine aura été pour nous un très bon guide.
Marc-Antoine observera le nombre d'étoiles sur les drapeaux afin de connaître l'époque de construction des édifices.
Les conduites d'aqueduc étaient à l'époque en bois. En voilà qui datent du début des années 1800.
C'est la maison regroupant les jouets d'autrefois qui a connu un vif succès auprès de tous.
La ballade se terminera dans la boutique de cadeaux à regarder ou acheter, c'est selon.
Tiens, un p'tit air de déjà vu, ces chapeaux. Pas vous? ;-)
Voilà qui met un terme à cette belle escapade familiale aux États-Unis. À la prochaine!