Montréal sous la neige
En mars dernier, mes deux virées en plein centre-ville de Montréal m'ont amené à vivre une tempête de neige qui m'a fait littéralement prisonnière de ma jolie chambre d'hôtel de la rue Ste-Catherine. Voilà une expérience qui m'a permis de réaliser à quel point la municipalité m'a semblé désorganisée, le temps de quelques heures. Je raconte.
Depuis ma fenêtre, la "super" tempête annoncée par les météorologue me laissait alors croire à une erreur. Tout ce calme qui se dégageait des lieux nourrissait mon doute, la veille au soir. Et si ce n'était qu'exagération? Du moins, je le souhaitais. Étant organisatrice de la tenue d'un évènement social qui m'avait réclamé tant d'énergie, il n'était surtout pas question de reporter celui-ci. La destinée allait cependant en décider autrement.
Au saut du lit, on pouvait entendre le sifflement du vent à l'extérieur. Depuis ma fenêtre au 19e étage, le paysage venait de changer considérablement d'allure. Je savais alors que ma journée en serait une de loisir et non plus de travail... ce qui allait grandement plaire à ma jeune fille et sa copine qui étaient bien heureuses de faire trio avec moi pour leur virée shopping. Tout un changement de programme!
Les paysages d'hiver m'ont charmé au plus haut point. Quel look! La difficulté de se déplacer comme piétionnier avait de quoi surprendre. Les employés de la ville peinait à dégager les accès aux arrêts de bus. Étonnant, tout de même!
Le vent cesse en cours de journée, reste alors de magnifiques bancs de neige où s'enlisent des automobiles aux propriétaires impatients et audacieux que l'hiver dérange, de toute évidence.
Ci-dessus, j'ai peine à reconnaître la rue Ste-Catherine à hauteur de Place des Arts. Cette rue principale est en pleine transformation. La voie est éventrée pour laisser place aux équipement de services publics nécessaires pour désservir les nouveux immeubles qui sont érigés ici et là tout au long de la voie routière qui traverse la ville.
Malgré la neige volatile, le Vieux-Montréal n'a rien perdu de sa beauté. J'y serais bien demeurée plus longtemps, toutefois mes jeunes compagnes semblent résister aux charmes de la vieille métropole. Dommage...
Les p'tites rues secondaires offraient quant à elles un parcours sinueux et parfois difficilement praticables. Or, à Montréal, on ramasse peu la neige. On autorise même les citoyens à déblayer leur automobile en déchargeant la neige dans la rue. L'hiver est pas mal plus clément qu'à Québec. Il suffit d'une belle journée ensoleillée pour que tout fonde. Magique!
La nuit venue, la faune domestique se transforme peu à peu. Je me sens alors soudainement bien "ma-tante" avec tous ces jeunes omniprésents dans les bistros urbains... "Coudonc, il font quoi au juste les "vieux"?" ;-)))
D'entrée de jeu, un détour chez Starbucks Coffee était réclamé. Il restait donc à exécuter le souhait. Le café y est bon et l'ambance, sympathique.
Mes jeunes donzelles ont plus qu'insisté pour se retrouver devant "Le 281"... que de nombreux gangs de filles de ce monde fréquentent pour y admirer de sublimes danseurs érotiques se pavaner avec leurs généreux attributs sur scène, dans des scénarios qui sont d'un registre que j'ignore. Les réservations ne sont pas acceptées: premières arrivées, premières servies'. On fait salle comble, semaine après semaine. "Ok, jeunes filles, faudra attendre encore deux ans avant de pouvoir y entrer". D'ici là, une p'tite photo devant l'institution montréalaise sera largement suffisant. Passons! ;-)
On circule tant bien que mal sur un trottoir à peine dégagé de la rue St-Catherine. Je ne croyais jamais voir cela de ma vie, et ce, une dizaine d'heures après la fin d'une tempête, quand même! Mais voilà, c'est fait. Je suis comblée, cela satisfait amplement mon attraction de la nordicité.
Pour ce séjour, la bouffe au menu fut bien ordinaire, disons le. Pas de quoi en parler si ce n'est pour dire que les jeunes aiment cela, pour le goût. Et la Rôtisserie St-Hubert est un resto classique dans le genre. On s'est également amusé à découvrir une institution, Da Giovanni... rigolo de voir tout cette clientèle variée et son menu sympathique. Les assiettes sont combles au point de ne pas pouvoir les vider. Un défi en soi!
Au retour, mes belles ne veulent plus jouer aux divas devant la caméra. Voyez leur fière allure, préférant se masquer le visage avec les mains. Bon, bon, bon...
Un dernier petit-déjeuner chez Cora saura satisfaire les voraces appétits nos deux belles ados qui prendront facilement une quinzaine de minutes pour déchiffrer le menu et tout autant, pour enfin établir leur choix. Ouf!
Le retour chez-soi, dans la vieille capitale me paraît réconfortant. Voir au loin les ponts de Québec et Pierre-Laporte sonne pour moi le retour à la maison. Home sweet home!
Il m'est paru bien amusant de voir cette cabane à sucre transportée sur un camion semi-remorque. La suivre en était presque étourdissant... Pour faire le test, cliquez sur la dernière image et regardez cela avec attention. Et puis, qu'en pensez-vous?