Doux train-train
Plus le temps passe, plus ma jeune princesse cuisine avec aisance au grand bonheur de ses parents. À son tour, elle devient peu à peu épicurienne en herbe. À dire vrai, le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre.
Après lui avoir acheté deux livres sur les smoothies, après requête spéciale, la bella expérimente tour à tour des combinaisons qui ont le lot de nous surprendre agréablement. Depuis, Christine nous offre régulièrement ce doux élixir fruité, un pur bonheur. Au gré des saisons, le fruits de saison cèdent leur place à d'autres, souvent congelés. Il faut faire avec... vivre au Québec, c'est cela.
Pour souligner son 16e anniversaire de naissance, cette dernière recevait pas moins de 14 copines à la maison, toutes du même établissement d'enseignement. L'achat de grosses pizzas ainsi que des couvercles en plastique ont grandement alléger ma tâche d'hôtesse. Tout simplement génial!
Le salon du sous-sol étant à l'usage collectif des jolies jeunes filles en fleurs, celui-ci a servi de territoire exclusif pour veiller devant le téléviseur et pour camper... le soir (oups!) matin venue.
Nous étions ainsi convié à occuper le salon du rez-de-chaussée, le temps du party. J'en ai donc profité pour feuilleter mes magazines de filles. En alternance, je me suis rincé l'oeil avec mon Tea Time Magazine, Châtelaine et Coup de pouce. Notre soirée s'est finalement terminée dans la cuisine de ma copine, entourée d'amis. Amenez-en des partys! ;-)
Au petit matin, j'en ai profité pour siroter mon café dans la salle à manger. Fait inusité car c'est plutôt dans la cuisine que je traîne habituellement. Depuis la fenêtre, un aperçu de ma cour arrière me laisse sur la réflexion suivante: Y'a bien pas de neige, dehors. Preuve à l'appui, on voit le socle de la balançoire alors qu'habituellement ses pieds totalement couverts de poudreuse. Voilà deux hivers successifs où la neige se fait moins abondante et le temps, nettement plus doux. Les changements climatiques se font nettement sentir dans mon coin de pays nordique. Inquiétant, je sais.
L'occasion est venue d'accompagner notre gardien de but de fiston qui y tenait un match de hockey dans la petite ville de Saint-Raymond, dans le comté de Portneuf. Situé à environ 40 minutes de Québec, le patelin demeure le berceau du célèbre auteur-compositeur du Québec, soit Luc Plamondon. Pendant que Marc-Antoine s'affaire dans la chambre des joueurs à revêtir son équipement de cerbère, une belle ballade touristique s'impose.
Comme dans bien d'autres villages, des haut-parleurs sont accrochés ici et là pour y faire entendre au citoyen la musique d'une quelconque station-radio populaire. Typique, au Québec! La pollution par le bruit demeure un concept flou, d'un patelin à l'autre. Triste ou amusant, c'est selon.
Son centre-ville regroupe de jolies petites boutiques commerciales qui méritent qu'on s'y attarde quelque peu. Moi, c'est l'architecture extérieure des résidences qui me charme. Dépaysant, tout de même.
Alors que plusieurs décorations contribuent aux agapes des premiers jours de l'an, quelques vitrines y dévoilent l'approche d'une fête de la St-Valentin qui ne saurait tarder.
L'église y occupe une place de choix, au milieu de la place publique. La population, vieillissante, y est encore pratiquante... comme dans bien d'autres municipalités de la province. Pour l'instant, l'exode des familles vers la grande ville a été résorbée tout à la fois par une qualité de vie et un compte de taxes réduit hautement apprécié de ses banlieusard.
J'y reviendrai pour parler du circuit agroalimentaire dans la région... à découvrir.