Shopping dans le Maine -Partie 1
En août et septembre derniers, j'ai eu l'occasion de vivre deux belles virées dans le Maine, aux États-Unis, pour y faire du shopping avec ma fille et une copine. C'est tout à côté de la Ville de Québec, à moins de 3 à 6 heures d'automobile, selon la ville de destination.
Week-end du 7 et 8 août:
Depuis notre départ, un arrêt gourmand dans un petit resto original de St-Georges dans la Beauce s'imposait, histoire de déjeuner léger. J'ai en profité pour garnir ma rôtie du populaire caramel Grenache de mon enfance qui a également fait la joie de ma jeune complice. On y retrouvait également là toute une collection de desserts, de quoi se régaler l'oeil à outrance. Vraiment!
La traversée frontalière s'est fait relativement vite, cette fois-ci, le temps de répondre aux traditionnelles questions " What's your name" and "Where are you going... during how much time?''.
Évidemment, la route sinueuse au travers les montagnes de la chaîne des Appalaches me plaît, inlassablement. En soi, il constitue une véritable attraction.
Chez l'oncle Sam (USA... Uncle Sam), l'économie ne se porte pas très bien. On sent un climat de morosité planer dans les discussions avec les habitants. C'est triste. La pauvreté est presque palpable dans les villages ruraux de Jackman et Skowhegan. Là-bas, les parterres sont négligés et, de façon générale, l'entretien extérieur des maisons laissent à désirer. Plusieurs cabanes poussent tout autour des résidence, servant ainsi lieu de remise, de garage et de ne sais quoi d'autre. Cela manque littéralement de charme. On doit cependant apprécier le look colonial qui a fait la gloire d'une autre époque plus sereine. Par élan patriotique, on retrouve le drapeau américain un peu partout dans la paysage urbain.
(Skowhegan, en plein milieu du centre-ville!)
Les rues sont plus ou moins découpées et les trottoirs sont souvent inexistants, en plein centre-ville. Ici, l'automobile est roi et maître partout. Toutefois, on y circule beaucoup (!) plus lentement qu'au Québec; les limites de vitesse n'ont effectivement rien à voir avec les nôtres. Tout y est lent sur la route... difficile de s'y habituer. Cela réclame une vigilance qui est de rigueur car on ne lésine pas avec les contrôles routiers des shérifs américains, armés de surcroît. C'est du sérieux.
Les commerces abondent. On y vend de tout, au travers les antiquités qui sont légions.
J'en ai profité pour faire une visite de courtoisie dans le pittoresque village d'Old Orchard Beach, lieu de villégiature de trrrès nombreux Québécois... ce qui explique le drapeau canadien flottant sur une base permanente devant l'Hôtel de ville. Malgré le plan de revitalisation des années 90, les lieux vieillissent mal, le commerce ayant pris ses droits d'honneur au détriment de l'architecture patrimonial. L'éclectisme des lieux est d'un goût parfois douteux. En d'autres mots, "la place est bien ordinaire". La prospérité n'y est plus, les riches non plus!
Tout au bout de Maine Street, le quai de bois (The Pier) - reconstruit vers 1980 - maintenant envahi de dizaines de kiosques de jeux électroniques et de ''comptoirs lunch" pour y distraire la faune domestique, le soir venu. Les lieux manquent d'âme.
L'eau de la mer est plutôt glacial. La plage y est belle, cependant. C'est ce qui importe.
Ah oui... il m'a fait plaisir de revoir le p'tit parc aquatique de mon enfance. De beaux souvenirs familiaux me reviennent en mémoire, avec une pointe de tristesse.
C'est au Maine Mall Center de Portland et dans les magasins d'entrepôt (factory outlet) de Kittery que se fera essentiellement notre shopping de filles. Je remarque que la devise canadienne affichant belle figure depuis une année, ce sont surtout mes patriotes francophones qui font sonner les caisses. Cela en est à ce point remarquable. Les French Canadians sont donc particulièrement appréciés et bienvenus. Après quelques années de désertion, l'été 2010 s'annonce une année record, côté affluence. Les invariables pancartes 'No availability" devant tous les hôtels de la côte le prouvent.
Les magasins de luxe y affluent. Leurs cabines d'essayage y sont tout aussi magnifiques. Du rêve en stock!
La mode actuelle est aux rallonges de cheveux et postiches de tout genre, aux couleurs et styles variés. Ma fille s'est ainsi vu coiffée d'un magnifique chignon synthétique qui lui a donné des allures de bal, en moins de 2 minutes d'opération. Magique!
Sur le chemin du retour, on y remarque cet artisanat typiquement "folk" exhibé fièrement par les commerçants. C'est tout coloré et audacieux, typiquement américain.
De retour à la maison, les bouteilles de frappuccino de Starbucks Coffee ont vite trouvé preneurs. Il en est de même du maïs au fromage blanc parce que le goût était nouveau, tout simplement. Les nouvelles saveurs de jus TANG (Kraft) ont également plu aux enfants.
- À SUIVRE -