Coucou, me revoilà!
Eh oui, un beau colloque sur le développement durable m'attendait à Montréal. J'ai tout aimé, vraiment.
Pour m'y rendre, j'ai emprunté le train, en toute sécurité. Disons que ce n'est rien du train haute vitesse, tout est lent, trrrrrrrès lent. Les trains de passagers doivent souvent céder la voie... aux trains de marchandises!
Au Québec, la politique ferroviaire priorise encore les choses, d'adord, et les personnes, après. Le transport en commun n'est pas dans les moeurs. Tout est à bâtir.
Conclusion: il en prend de 3 à 4 heures pour traverser le corridor Québec - Montréal en locomotive. C'est hélas bien vrai. En automobile, le trajet réclame à peine 2 heures et quart.
Le programme du colloque était riche de contenu, les personnages publics abondaient et les conférenciers jubilaient devant un auditoire déjà conquis, de quoi m'inspirer pour mon dossier. Le transfert des connaissances en sera d'autant plus facile. Pour faciliter le réseautage, un délicieux cocktail nous attendait en fin de journée. Avant les mentions honorifiques des lauréats, un joyeux band de musique salsa a judicieusement pris soin d'entonner diverses chansons de mon répertoire jazz. J'étais d'avance sous le charme.
Les canapés, les fromages et le vin étaient délicieux. Que dire du généreux vin de glace du Québec, tout ce qu'il a de meilleur sur le marché en fait de digestif. Miam!
Le hic fût toutefois de trouver une chambre où loger, la veille de mon départ. Disons qu'une série de quiproquo avait fait en sorte que rien n'avait été fait à ce sujet. Or, les hôtels du centre-ville de Montréal affichaient complet ce soir là, en raison d'un important congrès qui avait nolisé toute la place. Et j'insistais pour loger à prix modique, dans un endroit accessible à la marche pour éviter le taxi ou le métro.
À défaut de vouloir m'éloigner, j'ai finalement déniché un gîte pittoresque et bon marché stratégiquement loti sur la rue St-Urbain. Au prix exigé, moins de 70$, ce n'était pas si mal pour une simple nuit. Toutefois, une fine poussière trônait partout.
À dire vrai, je faisais drôlement contraste avec le proprio aux ongles roses nananes qui, à mon allure, se demandait comment une dame guindée pouvait bien s'être retrouvée chez-lui. À bas les préjugés et vive la simplicité volontaire!
Avec sa permission, j'ai pu capter plusieurs clichés de la place qui abrite de nombreuses antiquités. Quand même, j'aime les vieilleries, j'étais donc en terrain de connaissance.